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Resumé
La ?crise? des ?conomies et des institutions creuse les in?galit?s, d?stabilise le sentiment d?appartenance, distend le lien social. Les ?tats peinent ? assurer leur r?le de r?gulation et de redistribution : les ressources manquent, les demandes des groupes d?int?r?ts (formels et informels) et des lobbys sont souvent contradictoires, pressantes. Le financement des prestations sociales se pose avec une grande acuit?, d?autant que la m?moire de l??tat providence est encore vive parmi de larges couches de la population. Dans ce contexte (mondialis?) comment assurer autrement que par (la rh?torique de) la charit? et (de) l?entraide, par des m?canismes p?rennes, la satisfaction du droit ? la sant? pour tous les citoyens, inscrit dans les chartes et les constitutions ? Existe-t-il une forme d?organisation et de combinaison des ressources performante, adapt?e ? toutes les ?poques, en particulier aux temps de ?p?nurie? et ? tous les pays quelles que soient leurs options politiques et sociales ? Quelles seraient les caract?ristiques de ce mod?le ? Quel niveau d?allocation (en termes de % du PIB et/ou de d?pense par personne) un ?tat doit-il affecter ? la sant? pour que la satisfaction de la demande soit garantie (au moins pour une gamme de prestations ?essentielles?) et pour que les professionnels de la sant? jugent ?panouissant l?exercice de leur m?tier ? |
